Fresques
Les peintures murales présentées ici viennent d’une demande de particuliers, d’ami-es ou d’établissements.
Il y a avant mon intervention, une idée, des souhaits et un lot de contraintes émanant des commanditaires.
Mon travail consiste donc pour une bonne part à arriver à comprendre l'envie de la personne qui s’adresse à moi.
Le projet se dessine au cours d'un dialogue. Les différentes propositions font l’objet d’esquisses jusqu'à ce que la demande soit stablisée en un tas de formes et de couleurs.
Ces échanges tissés au fil des jours et la réalisation de la fresque, - qui implique souvent une certaine immersion dans le quotidien des personnes – produisent en plus de la peinture, de beaux moments partagés et une petite histoire de création.
Saint Léger
Particulier, Saint-Léger la montagne, mai 2023.
Peinture acrylique.
Une commande pour habiller la façade de l’ancienne école d’un village au cœur du Limousin.
Fine forêt
Particulier, Montigny-Le-Bretonneux, avril 2023.
Peinture acrylique.
Habiller par une jungle une pièce étroite, dans un appartement, au-dessus d’un lac. La lumière reflète par la fenêtre les mouvements des vagues.
Les animaux et les arbres s’insèrent en tonalités vert d’eau entre le blanc du mur et des enduits ocres.
Le Palimpseste
Particulier, Romainville, janvier 2020.
Acrylique sur caravane.
On a fait une grande fête chez nous à la DSXLe Romainville. Pour fêter… Qui sait… Mais au réveil, la caravane du collectif était grafitouillifiée de séries de FDP, RFT, PTDNMD et autres acronymes hermétiques. Le soir on accueillait un concert et la caravane était un élément de décoration de la scène. Il restait une poignée d’heures et un pot de peinture noire pour rattraper le coup.
Grandit la forêt
Particulier, Vitry-sur-Seine, juillet 2019.
Peinture acrylique.
C'est une fresque dans un jardin clos, un jardin doublement replié sur lui, par une ceinture d’arbres puis par une ceinture de murs. Mais il y a des trouées entre les arbres et dans ces trouées, apparaît le mur. Et le mur, c'est un mur gris, en parpaings nus, monté sur un vieux muret moussu.
Maintenant, la forêt s’enfonce sur la surface du mur et les parpaings dorment sous l’épaisseur de l’enduit.